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Le 22.12.1795, il arrive au Terral où il est sous la surveillance des autorités du Directoire qui le craignent. Cette année là, il refuse de siéger au conseil municipal de Montpellier. Pierre y est déjà, cela suffit. Il est soumis à de nombreuses pressions pour reprendre de l'activité, il préfère rester dans sa solitude où il demeure toutefois attentif aux évènements politiques.
Le 11.08.1797 et le 15.08.1797, au même endroit sur le pont de la Mosson (Rivière côtière à 2 lieux à l'ouest de Montpellier, sépare la ville de Lavèrune et St Jean de Védas) en revenant de Fabrègues, il échappe à deux attentats royalistes qui mettent dans l'embarras les autorités du département.
Le 21.03.1798, étant premier électeur de la commune il accepte la présidence de l'Assemblée cantonale de Fabrègues. Cambon lassé et désabusé se rapproche de Bonaparte auquel il prête serment. Lors d'un séjour à Paris en 1805, il est sondé par l'entourage de Napoléon qui a des vues sur lui comme ministre des Finances de l'Empire mais il garde le silence. Il ira, mais c'est la seule fois, jusqu'à être obséquieux en 1808, en écrivant à S.A.S. l'archichancelier Cambacérés qu'il n'appellera plus que citoyen conventionnel lors de son exil de Bruxelles. |
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